5.3.06


A Eve, mon amie.
(Un petit texte tout droit sorti des tripes)

Parce que tu es vraie. Parce que tu ne mens pas. Parce que ton visage reflète ton âme. Parce que tu ne fais pas de manières.
Parce que j’aime parler avec toi dans ta cuisine derrière un thé trop chaud.
Parce que tu ne me juges pas. Parce que tu ne joues pas.
Parce que tu me démêles quand je m’embrouille parfois.
Parce que tu parles toujours très vite en faisant plein de gestes avec les bras.
Parce que des fois on dit tout à fait n’importe quoi et que ça nous va.
Parce que j’aime arrêter d’arrêter de fumer quand je vais chez toi.
Parce que tu m’écoutes. Parce que j’ai envie de t’écouter.
Parce que tu te bats. Parce que tu ne baisses jamais complètement les bras.
Parce que tu es toujours là quand je t’appelle. Parce que tu ne m’oublies jamais.
Parce que tu me prêtes ton canapé quand je veux rester dormir chez toi
(Et ça fait clic et ça fait clac)
Parce que tu me fais rire. Parce que j’aime entendre ton rire et ta voix.
Parce que j’aime tes cheveux en ressort quand tu ne les coiffes pas.
Parce que tu sais faire le gâteau au chocolat comme personne (et les crêpes fourrées aussi).
Parce que tout est important pour toi (même une déprime de gerbille, j’suis sûre).
Parce que tu es lucide. Parce que tu es perdue parfois.
Parce que tu te poses mille questions et une seule à la fois.
Parce que tu es forte. Parce que tu es fragile.
Parce que tu es irremplaçable.

Merci Eve d’être là.