Derrière un pauvre lierre…un mur lézardé…délabré… un mur fendillé à peine élaboré …du vent fulminant au cœur de ses jointures disloquées… des fissures béantes telle la bouche d’un fou ruminant sa brume glacée… du sable usé roulant des yeux et tombant à ses pieds…
Sur ce mur pas même le colibri vient se reposer… « A tes risques et périls » hurle le lierre regrettant de s’y être agrippé… « Ici, tout n’est que misère, agitation et danger »

Mur déchiqueté, chancelant, haletant, affligeant
Tentatives de restauration échouées
Cortège de pierres saccagées
Reconstruction totale conseillée…plutôt renoncer…
Fissures n’ont qu’à serpenter… sable n’a qu’à rouler… pierres n’ont qu’à crouler… mur n’a qu’à s’effondrer… puisque c’est le sort qu’il s’est jeté.