20.3.12

Je suis en retard.

Maladivement en retard. Je me perdais en excuses dont je perdais le fil en route. Aujourd’hui, je ne m’excuse plus, puisque je ne sais jamais pourquoi au fond je me retrouve toujours en retard. En sueur (froide), un instant, je me fais la réflexion que finalement je suis formidablement à l’heure puisque j’arrive toujours à la même heure, à la seconde près, qui n’est pas celle des autres, mais celle d’une étrange limite qui me serre la poitrine, me fait battre le cœur, me donne la nausée comme si à chaque fois j’allais sauter d’un précipice. Les gens me prennent pour une fumiste alors même que je cherche un défibrillateur.